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    La problématique des "droits sur le carbone" dans REDD+

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    La question " qui a droit au carbone? " ou " qui a droit aux crédits carbone? " est potentiellement conflictuelle dans les projets pour la Réduction des Émissions liées à la Déforestation et à la Dégradation (REDD+)1, alors qu'elle ne se pose pour le moment pas pour les activités de réduction des émissions au titre du Mécanisme pour un Développement Propre (MDP) dans les autres secteurs de l'économie (énergie, méthanisation, etc.)2 ? Quelles sont les raisons d'une telle différence et quelles sont les implications possibles pour la mise en oeuvre des projets en lien avec REDD+? On peut faire l'hypothèse que le fait que la forêt soit un stock de carbone, alors que dans les autres secteurs on a affaire à des flux (qu'il faut diminuer), est sans doute à l'origine du questionnement singulier autour des " droits sur le carbone ". 2 Poser la question dans les termes " qui a droit au carbone? " ne fait guère de sens. Il faut entendre " qui a droit à être rémunéré pour une activité qui contribue à réduire les émissions, à conserver ou augmenter les stocks de carbone? ". Par ailleurs, le fait d'ouvrir un débat sur cette question laisse croire que les règles encore en débat à propos de l'architecture et du financement de REDD+ seraient déjà adoptées, alors même qu'elles font l'objet de difficiles négociations. 3 Après un rappel sur la genèse de REDD+ et les architectures actuellement en débat, nous aborderons la question des " projets pilotes REDD+ " et des marchés volontaires, puis nous développerons les deux principaux modèles économiques proposés pour REDD+ et, enfin, nous analyserons les implications de ces modèles en termes de propriété des droits carbone, avant de proposer une distinction importante entre " rentes " et " bénéfices " dans un tel mécanisme. (Résumé d'auteur

    Plantation agroforestière d'Acacia auriculiformis dans le Haut-Katanga. Guide technique

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    Agroforestry is a sustainable soil management method. It associates in time or space trees with crops and/or livestock. Thanks to this association, positive interactions are created between the different components of the system. For example, the introduction of nitrogen-fixing trees benefits food crops by playing the role of green manure. Agroforestry of trees in a crop plot also brings other benefits: - they facilitate the penetration of water into the soil, - they help fight erosion, - they draw nutrients from deep within the soil and make them available on the surface for crops, - they play the role of windbreaks, - they can provide shade in the dry season, - they can provide edible fruits, honey, timber, fuelwood, medicinal products, etc. Agroforestry is the focus of the "Agroforests for Kipushi Development" project, AFODEK, which was implemented between December 2012 and November 2017 with financial support from the European Union (DCI-FOOD/2012/294-526). Based on the experience of the Hanns Seidel Foundation in Mampu (Plateaux Batékés), three organizations, GRET, the Belgian non-profit organization Nature+ and the Centre Promotionnel du Paysannat, joined their efforts to develop an agroforestry perimeter of 2,000 hectares (ha) in an area of degraded savannahs with poor soil fertility. This technical document has been prepared by the AFODEK project to share the experience of the Kipushi agroforestry perimeter. It is intended primarily for a public of farmers or agricultural technicians. / L'agroforesterie est un mode de gestion durable des sols. Elle associe dans le temps ou dans l'espace des arbres avec des cultures et/ou l'élevage. Grâce à cette association, des interactions positives se créent entre les différentes composantes du système. Par exemple, l'introduction d'arbres fixateurs d'azote bénéficie aux cultures vivrières en jouant le rôle d'engrais vert. L'agroforesterie d'arbres dans une parcelle de culture apporte également d'autres avantages : - ils facilitent la pénétration de l'eau dans le sol, - ils permettent de lutter contre l'érosion, - ils puisent les éléments nutritifs en profondeur et les rendent disponibles en surface pour les cultures, - ils jouent le rôle de brise-vent, - ils peuvent apporter de l'ombrage en saison sèche, - ils peuvent fournir des fruits comestibles, du miel, du bois d'oeuvre, du bois de chauffe, des produits médicinaux, etc. L'agroforesterie est au coeur du projet "Agroforêts pour le développement de Kipushi", AFODEK, qui a été mis en oeuvre entre décembre 2012 et novembre 2017 grâce au soutien financier de l'Union européenne (DCI-FOOD/2012/294-526). S'appuyant sur l'expérience de la Fondation Hanns Seidel à Mampu (Plateaux Batékés), trois organismes, le GRET, l'asbl belge Nature+ et le Centre Promotionnel du Paysannat ont joint leurs efforts pour aménager un périmètre agroforestier de 2000 hectares (ha) dans une zone de savanes dégradées aux sols peu fertiles. Le présent document technique a été élaboré par le projet AFODEK en vue de partager l'expérience du périmètre agroforestier de Kipushi. Il s'adresse avant tout à un public d'agriculteurs ou de techniciens agricoles

    Background Paper 2 Changing Roles of Forests and their Cross- Sectorial Linkages in the Course of Economic Development 1

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    1 This is one of three background papers commissioned by the United Nations Forum for Forests. Background paper 1: Focuses on economic contributions of forests, by Agrawal, Shepherd and Cashore; Background Paper 2: Forests and crosssectorial linkages, by Lele, Karsenty, Benson, Fétiveau, Agarwal and Goswami; and Background paper 3: The role of forests in a future world, by Agrawal et al. Delineation of topics in these categories is not easy nor clear-cut and may be adjusted in the subsequent stages once all draft papers are in. This paper does not explore issues inside the forest sector, confining itself to cross- sectional linkages of forests with other sectors. 2 Uma Lele is independent scholar and was formerly senior advisor in the World Bank’, Alain Karsenty is economist a
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